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GENERALITES
DIONEE
Les dionées
ou "attrape-mouches" sont des plantes dont les feuilles ont été modifiées en piège actif. Lorsqu'un insecte se pose à l'intérieur du piège après avoir été attiré par une substance sucrée
(goutelettes rouges sur la photo ci-dessous)il sera emprisonné. Ainsi, des poils sensitifs (voir photo) seront stimulés par le mouvement de l'insecte, ce qui a pour effet de fermer le piège
très rapidement (l'un des mouvements les plus rapide du règne végétal) mais pas encore de façon définitive. En effet, imaginez qu'en réalité, il ne s'agissait que d'une brindille ou du vent !
S'il s'agit d'une proie comestible, l'insecte va se débattre et va de nouveau faire bouger les poils. Dès lors le piège se ferme définitivement, la plante libère des enzymes digestives et la
proie est digérée !
Mes plantes
:
Dionea Muscipula:
Dionea Akaï Ryu (1 : nouveau piège 2 : après une bonne saison de soleil):
Dionea Trichtefalle:
SARRACENIA
Les sarracenias (plantes trompettes) font parties de la famille des sarraceniacées qui comprend trois genres (dont Darlingtonia, Heliamphora et Sarracenia) et 22 espèces. Elles possèdent des feuilles modifiées en tubes (ou ascidies) qui permettent à ces derniers de se remplir d'eau ! Il existe 8 espèces mais toutes fonctionnent de la même manière. Le haut du tube sécrète, par le biais de glandes à nectar, des substances sucrées et colorées pour attirer les insectes. La pigmentation évoque de jolis dessins. La zone intérieure de l'ascidie est quant à elle recouverte de glandes et de cires glissantes, sauf au niveau de la zone submergée qui présente de nombreuses glandes digestives. Le chapeau permet d'éviter l'eau de pluie de venir remplir le tube car cela diluerait trop les enzymes digestives, mais un minimum d'eau est nécessaire !
Mes plantes
:
Sarracenia purpurea:
(Veuillez noter que cette espèce de sarracenia, a un tube paradoxalement qui peut faire rentrer l'eau. De plus, plus cette espèce est exposée au soleil plus ses teintes rouges seront
importantes !)
Sarracenia
mitchelliana:
Sarracenia
leucophylla:
Sarracenia velvet:
Sarracenia alata var.
rubrioperculata:
Sarracenia psittacina:
DROSERA
Les droséras forment un genre assez riche, dont les feuilles ont la particularité d'être recouvertes de poils sécrétant de la glu (ou mucilage). Les insectes sont attirés par les belles couleurs (rouges, transparents ...) de ce mucilage et restent collés. La feuille va ensuite s'enrouler ce qui va permettre d'une part de mieux fixer l'insecte et d'autre part de faciliter la digestion !
Ci-dessous, photo en macro d'une feuille à glu :
Mes plantes
:
Drosera
capensis alba:
Drosera
capensis:
Drosera
binata
(De part sa structure dichotomique):
Drosera
aliciae:
Drosera
venusta:
PINGUICULA
Les pinguiculas ou grassètes sont des plantes carnivores à aspect gras car les feuilles encore une fois sont pourvues de multiples poils à glu. En revanche les proies sont souvent plus petites que droseras.
L'espèce "tina" bien que tolérante à notre climat picard (sauf l'hiver), peut aussi se
développer sous le terrarium où elle est d'ailleurs.
Mes pinguiculas : Photo d'une fleur (internet) et de mes plants (pinguicula
tina)
NEPENTHES
Superbes et fascinantes plantes, principalement originaires de Malaisie (Bornéo, Sumatra, Java...).
Environ 75 espèces, quelques hybrides naturels et de nombreux hybrides horticoles.
Le piège provient de l'extrémité d'une feuille qui va peu à peu se recourber, s'aplatir, s'élargir, s'enfler, pour enfin ouvrir un piège particulièrement ingénieux et efficace. Le piège est donc situé au bout de chaque (ou presque) feuille. C'est une urne dont la taille peut atteindre 30 cm, recouverte d'un opercule fixe empêchant, comme chez les sarracenias, la dilution du liquide digestif par l'eau de pluie (et comme chez les sarracenias celui-ci est parfois vertical). Un piège n'est pas immortel, et il est tout à fait normal qu'au bout d'un certain temps (quelques mois en général) il commence à se dessécher (du haut vers le bas). La feuille qui le porte restera quant à elle verte plus longtemps.
L'entrée du piège est bordée d'une zone brillante recouverte de substance sucrée (le
"nectar" attirant les insectes), très souvent rouge vif, appelée "péristome". Cette partie du piège va conduire les insectes droit vers l'intérieur de celui-ci, où les parois sont très
lisses. La proie va donc glisser au fond et tomber dans le liquide digestif présent dès l'ouverture de l'urne. L'insecte malchanceux va être rapidement anesthésié par des substances délivrées
par la plante ayant détecté sa présence, avant d'être dissous.
En observant l'intérieur d'une urne on peut voir dans la partie basse de nombreux petits points, ces "points" servant en fait à l'absorption des substances
nutritives.
www.infocarnivores.com
Il existe des espèces lowland (de basse altitude ou de plaine) qui nécessitent des
conditions tropicales toute l'année et des espèces highland (d'altitude) qui elles, ont besoin d'une période hivernale où la température est un peu plus fraiche. Toutes les espèces de
Nepenthes que je possède sont des lowland ou intermédiaires (c'est à dire pouvant s'adapter aux conditions lowland et hihgland), donc se trouvent toutes en terrarium (température entre 20 et
28°C et humidité >80% !)
Voilà les photos :
Nepenthes Ventrata
Nepenthes talangensis starter
Nepenthes Bloody mary
Nepenthes miranda A venir
CEPHALOTUS
Cephalotus follicularis est une plante très originale, tellement inclassable selon
la botanique qu'elle est la seule espèce de la famille des Cephalotaceae. Elle ne croit à l'état sauvage que sur une région limitée du Sud-Ouest de l'Australie.
Elle est parfois appelé "Cruche à eau d'Albany" en français, Albany étant une ville du Sud-Ouest
australien.
Le piège est constitué par une feuille transformée en urne, mais la plante possède aussi des feuilles "classiques". C'est un piège passif qui n'effectue aucun mouvement, les proies entrent et se trouvent dans l'incapacité de ressortir, elles vont alors se noyer avant d'être assimilées.
Je possède des petits bébés de cephalotus tropicaux donc avec des températures supérieures à 20°C ! Voilà les spécimens :
SELENICEREUS
Selenicereus est un genre botanique de la famille des Cactus. Leur floraison est exceptionnelle car elle a lieu en été et ne dure qu'une seule nuit donc autant dire qu'il ne faut pas la rater. Je possède une très jeune plante, de l'espèce "megalanthus" faisant des fruits jaunes comestibles, mais dont les fleurs doivent être pollinisées en une nuit !
Cette espèce à besoin de
fortes chaleurs, normalement plus de 35°, mais sous le terrarium tropical cela devrait être bon.
Voilà les petites plantes :
SENSITIVES
Les sensitives ne sont pas des plantes carnivores, mais sont très insolites et de plus sont d'origine tropicale et ont donc leur place dans le terrarium. Elles appartiennent à la famille des légumineuses (fabacées) et qui a été fortement popularisée car dans la même famille on retrouve le haricot, le pois, la glycine, lupin et j'en passe.
Leur caractéristique est de pratiquer la thigmonastie, c'est à dire que les folioles sont capables de se replier sur eux même deux à deux suite à des récepteurs qui détectent le toucher. Ce caractère leur permet de prendre un aspect faisant penser à une plante malade et en mauvaise état et décourage donc les herbivores ! L'avantage de ce mouvement est qu'il est capable de se propager sur tout la feuille et provoque même un mouvement des pétioles vers le bas simulant un flétrissement de la plante entière ! De plus à la tombée de la nuit, les rayons du soleil étant cachés, la plante referme ses feuilles pour les réouvrir le matin.
Ci dessous, une vidéo de 48 secondes et des photos : avant reploiement (à gauche) et après le toucher (à
droite)
UTRICULAIRES
Les utriculaires sont des plantes cosmopolites, dont il existe quelques espèces en France mais uniquement aquatiques. Il y a également des espèces épiphytes (ayant comme support un autre végétal, arbre le plus souvent) et terrestres. Ces plantes n'ont pas de racines, mais sous terre, elles présentent des structures appelées utricules. Les utricules sont des pièges actifs (à succion), minuscules sacs où le vide d'air a été réalisé par la plante ! Des poils ornent la porte de l'utricule, partie qui est capable de s'ouvrir. Lorsqu'une proie (donc très petite) touche ces poils, la porte s'ouvre (d'une vitesse de 1/500 seconde !)et un appel d'air a donc lieu. De ce fait la proie est littéralement aspirée et la porte se referme aussitôt. Il ne reste plus à la plante qu'a digérer son repas !
Ci-dessous, photographie en macro des utricules et schéma (source : futura-science !):
IBICELLA LUTEA
Ibicella lutea est une plante annuelle de la famille des Martyniacées qui à la particularité d'être cultivable sous nos latitude en extérieure durant la belle saison. Elle se plante dans le jardin et fournie de belles fleurs jaunes tachetées de rouge.
Le long de la tige et des feuilles, on pourra y retrouver une quantité importante de poils, qui comme les droseras ou pinguiculas, sécrètent du mucilage (ou glu).
En réalité, l'étude de cette plante à montré qu'elle était incapable de digérer les proies qu'elle attrape. De ce fait, elle est qualifié de "protocarnivore", car il semblerait que son piège ne lui sert que de stratégie de défense et non de nutrition !
Ci-dessous voilà des photos (source : wikipédia), d'autres photos personnelles seront à venir au cours de la culture ...
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Gendreau (vendredi, 21 août 2015 16:18)
Bonjour,
Depuis deux ans, j'ai des sarracenias.... qui font des envieux. Mon plant déborde de partout et je cherche des conseils pour le rempoter et faire des petits... de la tourbe... Y a-t'il un moment favorable ? Côté climat, en hivers, faut-il le mettre dehors ? Je l'ai fait l'an dernier. Des "feuilles n'ont pas appréciées ( je suis en bretagne ). Merci .
Cordialement.
joel56 ( pour http://tomodori.com )
legumes-aisne (dimanche, 23 août 2015 12:12)
Bonjour,
Merci pour votre message. Les sarracenias peuvent vivre dehors sans problème, elles gèlent certes (souvent les tubes disparaissent complètement en cas de fortes gelées), mais dès le printemps de nouveaux tubes arrivent. Cependant, moi j'attends le printemps justement pour séparer les pieds pour les mettre en pot. J'utilise de la tourbe blonde de sphaigne avec vermiculite (quasi 50/50).